Ce mois de mars, je vous révèle un secret. Je vous dévoile l’identité de celle qui m’a, la première, donné des aiguilles et du fil. Qui m’a appris à m’en servir. Mais surtout, qui m’a transmis, parmi tant d’autres choses, la petite graine de la créativité et m’a contaminée de sa passion pour la couture. Ma maman.
Grâce à elle, j’ai le souvenir d’avoir toujours bricolé et dessiné, et d’avoir toujours trouvé refuge dans le travail créatif et manuel. Parmi mes plus beaux souvenirs d’enfance, il y a des perles, de la feutrine, ma boîte à trois étages de crayons Caran d’Ache aquarelle, de la pâte Fimo et des ciseaux de toutes les grandeurs. Il y a cette armoire à bricolage aux mille trésors dans laquelle je farfouillais et inventais des choses à créer avec mes petites mains. Puis vint la couture. Que ma chère mère m’a enseignée d’abord à la main, puis sur sa machine à coudre Bernina plus vieille que moi-même.
J’ai ensuite arrêté de bricoler lors de mes études – par manque de temps, mais surtout, je n’avais plus l’armoire à bricolage familiale après mon déménagement, et donc plus rien à me mettre sous la main ! Puis un jour, une Bernina ultra-moderne a remplacé vieille Bernina. Alors un jour, j’ai embarqué vieille Bernina et son poids de bonne ferraille dans le train jusque chez moi, pour mon plus grand bonheur. C’est à ce moment-là que je me suis mise à faire des robes, puis un tout petit début de lingerie. Et le jour où je suis entrée dans l’univers du burlesque, tout naturellement, la folie des costumes m’a piquée…
Mais assez parlé de moi, je m’arrête avant de devenir trop nostalgique. Pendant que je couds des élastiques de lingerie et des perles, donc, ma maman fait de la broderie. Du patchwork. Du tricot. Du crochet. Du quilt. Et plein d’autres choses encore, qui sont ô ! bien trop nombreuses pour que je retienne leurs petits noms, parfois farfelus. Et donc, les pommes ne tombant bien souvent pas loin des pommiers, ma maman tient un blog depuis plusieurs années. Elle y poste des photos des pièces qu’elle crée pendant son temps libre à un débit vertigineux.
Elle y montre aussi des photos de ses balades dans nos montagnes suisses, mes parents y passant leurs week-ends et vacances. Mais son travail ne saurait tenir entre des mots, allez plutôt visiter son univers haut en fils et en couleurs, dont je me suis permis de piquer quelques extraits en photos pour mon article.
Récemment, elle m’a fait l’honneur de me confectionner une housse sur mesure pour cette vieille et fidèle Bernina. Sur un tissu vert de soie sauvage, elle a brodé une prairie. Elle s’est inspirée des fleurs sauvages qu’elle trouve dans nos Alpes lors de ses promenades et des petites bêtes qui les butinent. Pour connaître le nom de chacune des fleurs de cette prairie sauvage, je vous recommande d’aller jeter un oeil sur cet article. Elle raconte aussi en détails les étapes par ici, ou encore par là.
J’ai même eu le droit à une petite pensée spéciale : des violettes, référence à mon deuxième prénom qui est « Violette »…
Vous savez maintenant vers qui je me tourne lorsque j’ai besoin de conseils de fils et d’aiguilles. Elle m’a d’ailleurs aidée à confectionner la cape de l’un de mes tous premiers costumes de scène. Et qui sait, peut-être qu’un jour nous collaborerons sur un costume brodé… (Oui, j’avoue, je sais qu’elle lira cet article !)
Coucou!
Bien aimé ton article sur ta Maman! :)
Du coup je suis allé jeter un oeil sur son blog hihi
Bonne journée, et fais moi signe si tu es aux alentours de Fribourg!
ML
Marie-Laure Mottas | Ph.D. Student
Faculty of Science and Medicine
Solid State Physics
Department of Physics
University of Fribourg
Ch. du Musée 3
CH-1700 Fribourg/Freiburg
+41 (0)26 300 91 66 | http://physics.unifr.ch
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